J'ai dû rasséréner cet œuf d'autruche aux grands yeux écarquillés par la peur. Bien que protégé par un masque, il semble terrifié à la vue du virus agressif.
Oeuf d'autruche avec deux grands yeux exprimant la terreur face au virus.
C'est en fin d'hiver que l'on observe ces étranges amas spongieux rejetés par la mer sur les plages.
Cette grappe a été trouvée la dernière semaine de février sur le littoral normand. C'est le reliquat d'une ponte de mollusque gastéropode appelé buccin ( Buccinum undatum ) plus connu des gastronomes sous le nom de bulot.
Plus tard dans la saison, ces capsules sèchent et s'érodent sous l'action des marées ; elles prennent alors l'apparence de blocs de polystyrène qui ne manquent pas d'interpeller les vacanciers.
Même s'il prend une forme ovoïde, un virus reste un virus. Il est potentiellement dangereux et la pandémie COUVE !
La peinture en bombe induit une réaction sur la surface de l’œuf en polystyrène ; il se creuse de cratères, un réseau de veines noires l'enveloppe et l'étouffe de son étreinte tentaculaire.
Quelques vieux clous et vis peints en rouge achèvent le portrait du malveillant.