Cette main en porcelaine tient dans sa paume deux jolis œufs.
Le plus gros est un œuf de vanneau huppé (Vanellus vanellus). La coquille est brune et elle est criblée de taches noires.
Le plus petit est un œuf de caille japonaise (Coturnix japonica). La coquille est blanchâtre, parfois jaune crème avec des taches brunes.
Trois œufs d'autruches supportent un œuf de poule.
La différence saute aux yeux.
Les œufs de Struthio camelus sont les plus gros œufs actuellement pondus sur terre.
Chacun d'eux pourrait contenir environ 25 œufs du gallinacé.
Présentées comme des mignardises sous cloche, ces petites coquilles cohabitent serrées les unes contre les autres.
La coquille d’œuf a été pondu par un diamant mandarin (Taeniopygia guttata) petit oiseau australien gris avec le dessous du corps blanc. Le mâle se distingue de la femelle par ses joues orange.
Trois coquilles d'escargots "maquillées" apportent une note colorée.
Enfin, un dentale (mollusque univalve vivant dans le sable des bords de mer) à la forme de défense d'éléphant complète ce tableau en un délicieux mélange terre-mer.
Un lucane cerf volant (Lucanus cervus) se fait le gardien de ce petit cabinet de curiosités.
Six œufs de caille se retrouvent sous sa protection.
Les mandibules puissantes du coléoptère dissuadent quiconque de s'en prendre à ces fragiles coquilles.
"Tesselle" qu'il me faut.
Les brisures d'une coquille d’œuf viennent recouvrir une autre coquille plus claire. C'est une mosaïque étonnante qui donne une épaisseur supplémentaire à l’œuf
Les interstices entre chaque fragment sont comblés d'un mélange de colle et de poudre de coquille, ils sont ensuite peints en noir.
Sur la surface non recouverte, des silhouettes d'oiseaux agrémentent le tout.