"Tesselle" qu'il me faut.
Les brisures d'une coquille d’œuf viennent recouvrir une autre coquille plus claire. C'est une mosaïque étonnante qui donne une épaisseur supplémentaire à l’œuf
Les interstices entre chaque fragment sont comblés d'un mélange de colle et de poudre de coquille, ils sont ensuite peints en noir.
Sur la surface non recouverte, des silhouettes d'oiseaux agrémentent le tout.
Puisqu'une image vaut mieux que mille mots, j'ai reproduis ces dessins d’œufs de dinosaures et d'oiseaux d'après une illustration de l'excellente encyclopédie Delachaux des dinosaures de Gregory S. Paul (2014).
Ce qui saute aux yeux, c'est que l’œuf le plus gros jamais pondu sur cette terre est l'œuvre d'un oiseau !
Certes, Æpyornis maximus ou oiseau-éléphant de Madagascar (aujourd'hui éteint) pesait près de 400 kg, mais ses œufs (34 cm de haut pour 22 cm de large) pesaient jusqu'à 12 kg !
Alors qu'une variété d'Oviraptor géant dépassant la tonne pondait des œufs qui avoisinaient seulement les 5 kg ! (Le plus gros œuf de dinosaure retrouvé à ce jour).
12 kg pour les uns contre 5 kg pour les autres, les oiseaux (descendants directs des dinosaures) sont les grands gagnants du concours du plus gros œuf !
Deux grues de Mandchourie sont peintes sur ce bel œuf au décor exotique. Les deux échassiers, symbole de longévité ornent la coquille avec élégance et le trait délicat de la peinture asiatique s'en trouve confirmé.
Un seul œuf et pas de nid
Photos Wikipédia, l'encyclopédie libre
Dans les iles tropicales vit une sterne blanche aux grands yeux noirs. Gygis alba a la particularité de ne pas construire de nid pour accueillir son œuf unique. Elle le dépose dans l'anfractuosité d'une grosse branche ou à la fourche de deux rameaux.
L’œuf est grisâtre, de forme ovale et largement tacheté de brun rouge et noir. Ces motifs sur la coquille permettent à l’œuf de se confondre avec l'écorce de l'arbre.