En cours d'oeufologie shadokienne (Ga, Bu, Zo, Meu)* on apprend que d'une façon générale, tout œuf se compose de trois parties : l'intérieur, l'extérieur et l'entre deux.
* Ga, Bu, Zo, Meu sont les quatre monosyllabes composant le langage des Shadoks
Plus sérieusement, Ted Doeuf, le petit bonhomme en bois d'Oeufpassion s'est essayé à disséquer un œuf. Cette leçon de choses a pour but d'expliquer que cette coquille d'apparence anodine renferme un univers complexe.
Pour faire simple et ne pas se lancer dans un cours magistral, on peut dire qu'un oeuf est composé de :
-1- Une coquille calcaire
-2- Deux membranes souples collées l'une à l'autre, mais qui se désolidarisent au gros bout pour laisser entre elles la place à la chambre à air
-3- Un blanc (transparent) dans lequel on aperçoit ici un des deux chalazes torsadés (de couleur blanche) maintenant le jaune
-4- Un jaune
Les Shadoks
Ga, Bu, Zo, Meu (Ce sont les quatre monosyllabes composant leur langage).
Teddy Doeuf le petit bonhomme en bois de " Oeufpassion " posant devant deux Shadoks qui pompent...(et ils pompaient, et ils pompaient !)...
C'était il y a très, très, très longtemps...
Au début les Shadoks pondaient des œufs ordinaires, mais comme ils avaient de trop longues pattes, ces œufs-là...se cassaient !
Alors les Shadoks pondaient des œufs en fer. D'un côté, les œufs en fer, évidemment, c'était pratique. Mais d'un autre côté, pas tellement, car non seulement ils ne se cassaient pas, mais ils ne se cassaient pas, ils ne se cassaient pas...du tout.
Quand l’œuf était mûr, en quelque sorte, le Shadok qui était dedans ne pouvait pas sortir. Il fallait une clé, et leur clé à eux, ces imbéciles-là, l'avaient oubliée chez eux.
C'était un spectacle vraiment affligeant de voir ces pauvres bêtes qui, pendant des générations et des générations, s'étaient donné tant de mal pour réussir à pondre des œufs incassables, s'en donnaient maintenant mille fois plus pour essayer de les casser.
Alors au lieu de couver leurs œufs normalement, comme vous l'auriez fait vous et moi, les Shadoks les mettaient à rouiller. Mais ça prenait... ça prenait... pas mal de temps. Et souvent, le Shadok était déjà vieux quand il en sortait, et ça valait vraiment plus la peine.
Les Shadoks, série d'animation créée par Jacques Rouxel avec la voix de Claude Piéplu.