Le roi de la basse-cour s'invite sur cette série de trois œufs gigognes.
Un triplet qui a fière allure !
Il est devenu la terreur des bobos parisiens qui quittent la ville pour se mettre au vert et pestent contre le gallinacé qui coqueline dès potron-minet.
Un œuf en bois sculpté dans la masse laisse apparaitre une église russe surmontée de son bulbe caractéristique et de sa croix orthodoxe.
Les traces des ciseaux à bois et autres gouges sont visibles, l’œuf n'est pas lisse, ni vernis ; il reste brut et plait par son aspect rustique.
La ressemblance est là, mais en réalité ce ne sont pas des œufs posés sur d'originaux coquetiers.
Ce sont des embouts de tringle à rideaux. Détournés de leur fonction première, ils décorent une étagère parmi d'autres œufs de collection.
Ces œufs en bois sont en fait des maracas.
Exit les valseuses, ici le maracassisto donnera le tempo pour le mambo, le boléro, la salsa, le cha cha cha, ou la rumba...
Voici un joli œuf en bois sur son support, tous deux taillés dans la même essence forestière.
Si le socle est laissé brut, l’œuf est quant à lui pyrogravé et doré. Il reçoit le dessin d'une matriochka rayonnante comme un soleil.