L’œuf d'oie a été peint puis gratté avec finesse afin d'enlever à certains endroits la couche colorée tout juste apposée. Cette opération permet de revenir à la couleur initiale de la coquille. Le dessin apparaît alors, montrant une scène de la vie quotidienne dans les champs. La fermière a cueilli un bouquet de fleurs et rentre à la ferme accompagnée de ses oies. Les anatidés lui donneront des œufs qu'elle pourra alors décorer à sa guise.
Arborant une silhouette de colibri cet œuf a inspiré une phrase mémorable en guise de slogan hivernal : " le colibri s'enrhume, l'oiseau-mouche." (rire)
Deux techniques de décoration ont été mises en œuvre pour réaliser cette petite scène apaisante. L'oiseau est percé dans la coquille, il semble poser pour la photo. Le tronc sur lequel il est perché, ainsi que le feuillage qui l'entoure sont dessinés au feutre.
Pour plagier Sully, on pourrait dire que " perçage et coloriage " sont les deux mamelles du décorateur d’œufs.
La silhouette de cet oiseau est percée dans une coquille d'oeuf d'oie peinte en bleu.
Elle est mise en valeur par des rameaux gravés qui apparaissent après avoir gratté la couche de peinture ainsi qu'une fine épaisseur de coquille. La touche de couleur orange apportée par la fleur de souci vient éclaircir l'intérieur de cette composition où plusieurs techniques de décoration ont été utilisées. Perçage, peinture et gravure œuvrent à embellir cet œuf.