Il existe mille et une façon de briser des œufs, de la plus hard à la plus sophistiquée.
La dernière a l'avantage de pouvoir réutiliser la coquille de manière élégante en la remplissant de chocolat, d'un appareil à gâteau ou de toutes sortes d'ingrédients culinaires qui enchanteront les palais les plus délicats.
Cette année, les fêtes de Pâques prennent une tournure particulière. Le " confinoeu'ment " interdit les regroupements familiaux, les amis sont tenus à l'écart.
Mais cette mise sous cloche (de Pâques) n'empêche pas de se faire plaisir en dégustant quelques friandises de son choix dont les traditionnels œufs et poules en chocolat.
Muettes à partir du Jeudi Saint, les cloches des églises retentiront de nouveau le dimanche de Pâques. Parties en " pèlerinage " à Rome, elles reviennent chargées d’œufs en chocolat pour le plus grand plaisir des petits...et des grands.
Deux cloches seulement s'animent sur cette vidéo ; elles sont démultipliées par un jeu de miroirs placés l'un en face de l'autre.
Douze œufs en plastique sont habillés d'une ceinture thermocollante aux motifs traditionnels russes.
On aperçoit encore un treizième œuf, plus gros celui-ci et tout doré posé sur la table.
Oeufs en chocolat moulés dans des coquilles vides d’œufs de poule.
Voici venir Pâques fleuries,
Et devant les confiseries Les petits vagabonds s'arrêtent, envieux. Ils lèchent leurs lèvres de rose Tout en contemplant quelque chose Qui met de la flamme à leurs yeux.
Leurs regards avides attaquent Les magnifiques œufs de Pâques Qui trônent, orgueilleux, dans les grands magasins, Magnifiques, fermes et lisses, Et que regardent en coulisse Les poissons d'avril, leurs voisins.
Les uns sont blancs comme la neige. Des copeaux soyeux les protègent. Leurs flancs sont faits de sucre. Et l'on voit, à côté, D'autres, montrant sur leurs flancs sombre De chocolat brillant dans l'ombre, De tout petits anges sculptés.
Les uns sont petits et graciles, Il semble qu'il serait facile D'en croquer plus d'un à la fois ; Et d'autres, prenant bien leurs aises, Unis, simples, pansus, obèses, S'étalent comme des bourgeois.
Tous sont noués de faveurs roses. On sent que mille bonnes choses Logent dans leurs flancs spacieux. L'estomac et la poche vides, Les pauvres petits, l’œil avide, Semblent les savourer des yeux.