J'ai trouvé un bel œuf rouge
Rouge comme un coquelicot
Rouge comme la crête d'un coq
Le lapin l'avait caché
Au fond du verger
J'ai trouvé un bel œuf bleu
Bleu comme les cieux
Bleu comme mes yeux
Le lapin l'avait caché
Dans l'herbe du pré
J'ai trouvé un bel œuf jaune
Jaune comme de l'or
Jaune comme un canari
Le lapin l'avait caché
Derrière un pommier
J'ai trouvé un bel œuf blanc
Blanc comme la neige
Blanc comme la crème
Il était au poulailler
Alors je l'ai gobé
Norette Mertens
Je n'ai pas voulu ranger ce " sapin de Noël ". Je décide de le consacrer à la décoration Pascale.
Voici donc l'arbre de Pâques garni de petits œufs en verre de toutes les couleurs.
Les anneaux remplacent les traditionnels rameaux de noisetiers tortueux ou autres brindilles d'arbustes tout juste débourrées en ce début de printemps.
La petite étoile de Noël à son sommet fait le lien entre les deux fêtes.
Au final, cet œuf aura été très peu percé. Seuls le ventre et l’œil de l'oiseau ajourent la coquille. Les crayons suppléent le faible taux de perçage et apportent un peu de couleurs au tableau.
Exhumée de son album poussiéreux, cette petite collection de timbres renait et s'expose dans un tableau original. Dédiée à la faune aviaire, elle s'insère tout naturellement dans un gabarit ovale rappelant sans équivoque la forme d'un œuf.
C'est ainsi que contre toute logique l'oiseau déjà éclot retourne dans sa coquille.
" Je crèverai dans l’œuf ta panse impériale ! ".
Cette phrase accompagne cette étonnante caricature qui parodie un vers célèbre de Victor Hugo dans Hernani : " J'écraserai dans l’œuf ton aigle impériale ! ".
C'est une lithographie de Pierre Langlumé (1790 - 1830) conservée à la Bibliothèque Nationale de France.