Une lettrine est percée dans la coquille d'un œuf de poule. C'est l'initiale du nom et du prénom de l'auteur de ces posts. Elle peut aussi faire office de signature car toute " oeuf'vre " se doit d'être signée.
Cet œuf de poule a été percé de divers trous schématisant une marguerite.
Cette coquille évoque la ritournelle que nous chantions enfant pour connaitre le sentiment éprouvé à notre égard par une personne que nous voulions approcher.
A défaut de marguerite, n'importe quelle fleur des champs faisait l'affaire.
Il suffisait d'enlever un à un les pétales de la fleur choisie et de chantonner : " Il ou elle m'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, plus que tout, pas du tout ". On reprenait le chant jusqu'au dernier pétale en espérant que le mot lui correspondant soit en adéquation avec nos souhaits.
Un œuf d'oie et un coquillage rivalisent de beauté.
Dans un mimétisme incontestable, l'un veut ressembler à l'autre. La compétition est rude.
Les jurés émus ne peuvent trancher en faveur de l'un ou de l'autre.
Après mûre réflexion, mais finalement à l'unanimité, ils déclarent les candidats ex-æquo !
Deux grands yeux ronds et un bec crochu sont percés dans la coquille d'un œuf de poule vidé.
De longues et fines saignées sont creusées, elles encadrent les trois précédents trous afin de délimiter la tête du rapace nocturne.
Quelques traits de couleurs dessinés au feutre figurent le plumage du strigidé.
Il n'en faut pas plus pour schématiser la silhouette d'une chouette.
L’œuf devient oiseau ; suite logique en somme.